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Economie et Société 15, Jun 2022 1 ans 461 0 0 0

Célébration de la journée de l'enfant africain, édition 2022

La ministre de solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, Mme Imelde Sabushimike, a interpellé les enfants de la rue de tout le pays à retourner dans leurs familles respectives pour renouer avec l'éducation scolaire, source d'un meilleur avenir.

La ministre Sabushimike a livré cette expression dans la ville  de Gitega (centre du pays), le 14 juin 2022, à l'occasion de la célébration de journée de l'enfant africain, fêtée normalement le 16 juin de chaque année.

Aux mêmes enfants, elle a demandé d'entrer dans les centres de réinsertion sociale initiés dans toutes les provinces du pays à l'intention pour leur préparer une meilleure réinsertion familiale. Elle a saisi l'occasion pour remercier l'autorité provinciale de Gitega pour avoir pris le devant dans la mise en application de ce projet.

S'appuyant sur le thème central des cérémonies, à savoir "Élimination des pratiques néfastes affectant les enfants : progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013", la ministre Sabushimike a rappelé qu'au Burundi, un enfant appartient à la communauté.

A tout un chacun, elle a ainsi demandé de s'impliquer activement pour la promotion des droits des enfants. "Des pratiques dégradantes persistent à l'encontre des enfants", a déploré la ministre Sabushimike, citant entre autres des châtiments corporels, des discriminations basées sur l'handicap physique ou psychomoteur, des travaux durs et des abandons scolaires.

A ces bassesses, le représentant de l'UNICEF a allongé la liste. "Certaines filles mineures qui, rendues enceinte, sont proposées en mariage à leurs agresseurs et à la suite des arrangements familiaux". Toutefois, il a salué les efforts du gouvernement du Burundi dans la lutte contre les pratiques néfastes envers les enfants, citant entre autre la mise en place d'un cadre juridique légal de protection des enfants conformément aux normes internationales.

Pour terminer, il a exprimé la ferme engagement de l'UNICEF à accompagner le gouvernement du Burundi dans ses efforts visant une meilleure protection de chaque enfant. Quant aux enfants, ils ont véhiculé, à travers  leurs chants circonstanciels, les exactions qu'ils subissent. Ils en ont cité entre autres la spoliation de leurs biens par des parentés et les maltraitances familiales.

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