Education/Formation
La
Commission nationale pour l’Unesco a tenu sa première assemblée générale le 20
mars à Libreville, 57 ans après sa création le 5 janvier 1961. Cette réunion
présidée par le ministre de l’Éducation nationale sous le thème de la
«redynamisation», en présence de son collègue de la Prévoyance sociale, Paul
Biyogué Mba et du représentant de l’Unesco, Vincenzo Fazzino, répond aux recommandations
du premier conseil exécutif de l’Unesco, tenu le 1er février 2016.
«La rencontre de ce jour est
l’aboutissement d’un processus de consultation et de concertation avec tous les
membres de droit et d’autres partenaires de la commission nationale pour
l’Unesco», a assuré la présidente de cet organisme interministériel
chargé de la coopération entre le Gabon et l’Unesco, Nadine Patricia Anguile.
Il s’agit pour les membres de la commission,
au cours de cette réunion statutaire élargie à la présidence de la République,
la Primature et aux deux chambres du parlement, de réfléchir sur la mise en
place d’une stratégie de redynamisation de la structure, à travers son
opérationnalisation, la fourniture en ressources humaines qualifiée sur tous
les programmes de l’Unesco, la dotation en siège digne de ce nom et une
autonomisation financière pour l’atteinte de ses objectifs.
«Le souhait de reformer notre commission
nationale pour l’Unesco vient du fait que dans l’ensemble, elle ne remplit pas
convenablement ses missions telle que le veut l’Unesco», a indiqué le
président de la commission.
Pour le ministre de l’Éducation nationale, il
faut doter cet organisme d’un statut juridique clair, et surtout lui permettre
de disposer d’une ressource humaine compétente, dotée de moyens financiers et
matériels conséquents.
«Notre objectif est de faire connaître
notre structure qui existe depuis 57 ans, mais méconnue au niveau du pays.
Ensuite, il faudra redynamiser le secrétariat qui est l’organe qui coordonne
les activités de la Commission nationale», a souhaité le secrétaire de la
Commission, Jean-Claude Engo Bekui.
L’Unesco est la seule agence des Nations unies
à disposer d’un réseau mondial d’organismes nationaux de coopération connus
sous le nom de commissions nationales pour l’Unesco. Ces structures sont un
élément de l’architecture d’ensemble de l’organisation telle que définie dans
son Acte constitutif.
Les commissions nationales jouent le rôle
d’organes de consultation, de liaison et d’information, et elles mobilisent et
coordonnent des partenariats avec la société civile. Elles apportent ainsi une
contribution substantielle à la réalisation des objectifs de l’Unesco et à
l’exécution de son programme.
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