Politique
Le pouvoir en Centrafrique
et les groupes armés qui contrôlent la majorité du territoire du pays ont signé
ce mercredi à Bangui un accord de paix obtenu après d’âpres négociations. «Le
premier effet de cet accord est la cessation de toute violence contre les
civils», a affirmé le président centrafricain Faustin Archange Touadéra.
L’accord avait été paraphé mardi à Khartoum où, à l’initiative de l’Union
africaine (UA), les belligérants avaient négocié pendant une dizaine de jours.
Le commissaire à la Paix et à la Sécurité
de l’UA, l’algérien Smaïl Chergui, n’a ménagé aucun effort pour convaincre les
différents belligérants de la crise centrafricaine d’opter pour la voie de la
paix. Aussi, cet accord peut-il être considéré comme une nouvelle victoire de
la diplomatie algérienne sur le continent africain après celle enregistrée par
Ramtane Lamamra à Madagascar. «Ce jour est pour nous un moment historique qui
consacre l’aboutissement de presque trois années d’efforts», a affirmé
Touadéra, soulignant avoir «tendu la main à nos frères et nos sœurs des groupes
armés».
Le
président de la commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a estimé
de son côté que «le véritable défi sera le suivi de cet accord». «Il ne faut
pas qu’il soit un énième accord sans suite comme disent les cyniques» et «nous
serons très regardants sur l’application effective de cet accord», a-t-il
ajouté.
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