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Attaque du Palais de la nation : Aventure de mauvais goût, mais un très mauvais signe pour le pouvoir !

La perméabilité du Palais de la nation par la bande à Christian Malanga dans leur attaque de ce bâtiment abritant le bureau officiel du Chef de l’État congolais et de ses services tôt ce matin du dimanche 19 mai 2024, doit, non seulement inquiéter, mais beaucoup plus interpeller les services de sécurité à tous les niveaux sans exception. Non sans raison, car si le Palais de la nation, bureau du chef de l’Etat, censé être sécurisé par un bataillon des gardes républicains bien armés jusqu’aux dents est ainsi perméable, il y a une véritable faille qui nécessite que de comptes soient demandés aux responsables de services d’intelligence.

En effet, à voir les vidéos que les assaillants se sont prises dans le Palais de la nation et en dehors de celui-ci, cela montre que les GR, soit avaient été zigouillés, soit ils ont abandonné le lieu à l’avancée de l’ennemi. Il est très inimaginable que ces « aventuriers » aient pris possession de ce lieu, se fassent des vidéos de plus de trois minutes et se photographient pendant longtemps.

Imaginez puisque que c’est le bureau officiel du président de la République que ce dernier ait décidé d’y travailler cette nuit, quel aurait été son sort ? Imaginez que ces aventuriers, aventuriers parce que visiblement pas bien guidés par un professionnel, avaient pensé prendre la RTNC où le dispositif sécuritaire est moins important qu’au Palais de la nation, quelle serait la conséquence communicationnelle ?

Responsabilités à partager sans complaisance

L’Agence nationale de renseignements (ANR) en premier, n’a pas vu venir cette menace ? Le Département des Renseignements militaires, ex-Demiap, somnolait-il ? La Direction Générale des migrations (DGM) n’a pas vu les gens traverser nuitamment ? Enfin, quelle discipline le commandant des gardes républicains a-t-il inculquée à ses hommes : d’être au poste de garde avec des téléphones en train de facebooker, tik-toker ou plonger dans les réseaux sociaux ?

Il est évident que les militaires au Palais de la nation aient été surpris soit endormis, soit distraits à leurs postes de travail à cause des téléphones ou télévisions. Ce qui est une grande violation des consignes dont chacun devrait répondre à son niveau. Quant aux autres services (ANR, ex-Demiap, la DGM et la police), les responsables doivent s’expliquer.

Politiquement, le VPM de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba, et celui de l’Intérieur et sécurité, Peter Kazadi, ne sont pas exemptés. Ils doivent aussi s’expliquer, eux qui ont des gros budgets pour la sécurité, sur toutes ces failles qui, supposons-le que le président de la République était à cette heure-là en train de travailler au Palais de la nation, allaient lui coûter la vie étant donné que les assaillants avaient déjà pris complètement possession de cet édifice. N’avaient-ils pas eu vent de la présence du Chef de l’État à une fête au Pullman Hôtel ? Car c’est à cet endroit précis qu’il s’y trouvait, selon les informations parvenues à Scooprdc.net 

Mauvais signe pour le pouvoir

Bien que l’aventure de la bande à Christian Malanga soit neutralisée avec l’arrestation de plusieurs assaillants dont un homme de race blanche que certaines indiscrétions affichent comme un sujet américain, rien n’exclut que d’autres groupuscules ou mouvements armés bien organisés se soient dissimulés dans la capitale Kinshasa.

C’est ici l’occasion de remettre sur la table, l’occupation des terres au Congo-Brazzaville par les Rwandais sous prétexte des activités agricoles. Ce complot entre Denis Sassou Ngouesso et Kagame n’est pas à négliger. Maître manipulateur, Paul Kagame est capable de tout. Et le fait que le test sur le Palais de la nation soit une réussite, doit inquiéter le régime de Tshisekedi car c’est un mauvais signe pour son pouvoir. Cet acte humiliant pour le pays, associé à la prise d’otages que font subir les politiciens aux Congolais au Palais du peuple, risque de donner raison aux prochains aventuriers, pour la simple raison que Malanga et sa bande n’ont peut-être pas reçu l’appui interne qu’ils espéraient.

Si Christian Malanga et sa bande ont échoué, les autres qui viendront ne le louperont pas. D’où le renforcement de la sécurité et le développement des stratégies dans le choix des animateurs compétents devant diriger les services d’intelligence que ce soit civil ou militaire. Ceci passe un coup de balai sans complaisance.

La question de la peine de mort qui bénéficié d’un moratoire devra être aussi examinée à l’Assemblée nationale pour des cas pareils de prise d’armes pour combattre le régime.

  • Bendélé Ekweya té



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