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Paix et Sécurité Rwanda
11, Oct 2025 2 jours 17 0 1 0

Massad Boulos : la paix entre RDC et Rwanda est un processus et non un interrupteur à activer pour une durée éphémère

Massad Boulos Conseiller Spécial de Donald TRUMP en Afrique, estime que la paix RDC-Rwanda n’est pas un « interrupteur » à activer, mais un long processus. Il demeure confiant, malgré les revers politiques récents, quant à la possibilité d’un accord durable.

Dans un entretien exclusif accordé à Jeune AfriqueMassad Boulos — conseiller spécial pour l’Afrique du président Donald Trump — rappelle que « la paix RDC-Rwanda, c’est un processus, pas un interrupteur qu’on allume ou qu’on éteint ». Alors que les négociations entre Kinshasa et Kigali sont marquées par des retards et des blocages, il persiste dans l’optimisme d’une issue positive. Cet article explore les tenants, les obstacles et les perspectives de cette paix RDC-Rwanda tant espérée.

Histoire d’un conflit enraciné

Depuis la fin du génocide rwandais de 1994, la RDC et le Rwanda entretiennent des relations instables. La présence de groupes armés hutus (ex-FAR, Interahamwe) dans l’est congolais a été l’un des motifs avancés par Kigali pour justifier son implication dans la région. De leur côté, Kinshasa et ses partisans considèrent cette présence comme une ingérence dans sa souveraineté. Plusieurs accords (Lusaka, Pretoria) ont tenté d’apaiser les tensions, sans jamais réussir à stabiliser durablement l’Est congolais.

Le cadre des négociations actuelles

En 2025, les efforts de médiation se sont intensifiés. Un accord de paix RDC-Rwanda a été signé le 27 juin à Washington sous l’égide des États-Unis et du Qatar, visant à établir un retrait des troupes rwandaises et la neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda).
Cependant, ce texte n’intègre pas explicitement le conflit avec le groupe rebelle M23, qui est renvoyé au processus de Doha pour négociation.

Les propos de Massad Boulos : entre réalisme et conviction

« La paix, ce n’est pas un interrupteur »

Pour Massad Boulos, il est crucial de saisir qu’obtenir la paix RDC-Rwanda ne peut se faire en quelques jours. Il souligne l’importance des étapes : confiance mutuelle, concessions sécuritaires, mécanismes de suivi. Dans l’entretien, il déplore les attentes de résultats immédiats, notamment face aux revers et ralentissements observés dans les négociations.

Les critiques et les blocages

La RDC a récemment refusé de signer un accord-cadre d’intégration régional proposé dans le cadre du processus de médiation américaine, en protestation contre certaines conditions annoncées. Ce refus illustre les tensions persistantes entre les ambitions d’intégration et les inquiétudes souverainistes. (Thème évoqué dans le texte de base)

De plus, les observateurs notent que les avancées concrètes (retrait des troupes, désarmement) restent timides, ce qui alimente le scepticisme quant à la mise en œuvre effective de ce processus de paix RDC-Rwanda.

Enjeux majeurs autour de la paix RDC-Rwanda

Sécurité et désarmement

L’un des volets centraux est la neutralisation des FDLR, ainsi que le désarmement et l’intégration conditionnelle de certains groupes armés non-étatiques. Le retrait des forces rwandaises est également prévu, sous condition de garanties sécuritaires.

Ressources minières et intérêts économiques

Un autre aspect critique du processus de paix RDC-Rwanda touche aux ressources naturelles. La RDC attire des investissements dans les secteurs miniers, et l’accord de 2025 inclut un volet d’intégration économique régionale visant à lier les deux nations dans une optique de commerce et d’investissement.
Certains craignent toutefois une marchandisation de la paix, où la signature de l’accord serait motivée  ou influencée par l’accès aux minerais stratégiques.

Intégration régionale vs souveraineté nationale

Le concept d’intégration régionale — notamment à travers l’accord-cadre rejeté par la RDC est lourd de symboles et de défis. Il faut trouver un équilibre entre ouvrir les frontières économiques et préserver l’autonomie politique et sécuritaire de chaque État.

Perspectives et défis pour l’avenir

Le processus de Doha et les négociations avec le M23

Pour que l’accord de paix RDC-Rwanda soit durable, il doit s’articuler avec le processus de Doha, qui vise à inclure le M23 dans une résolution plus globale du conflit. Selon Massad Boulos, malgré les retards — notamment après une attaque survenue à Doha en septembre dernier — les discussions repartiront bientôt.

Le rôle des États-Unis et de la diplomatie internationale

La médiation américaine, incarnée notamment par Boulos, joue un rôle central dans le processus. Mais pour que la paix soit perçue comme légitime, il faudra que les parties congolaises et rwandaises y adhèrent pleinement, sans qu’elle soit perçue comme une imposition extérieure.

Risques de frustration et reprise des conflits

Si les engagements ne sont pas respectés — retrait incomplet, désarmement partiel — le processus pourrait connaître un reflux. Le processus de paix RDC-Rwanda pourrait alors être remis en cause, avec un retour aux hostilités ou à l’instabilité dans l’Est congolais.

Massad Boulos résume bien la réalité : la paix RDC-Rwanda est avant tout un processus long, semé d’obstacles, et non un événement instantané. Malgré les critiques, les retards et les résistances, il garde confiance en une issue possible si les acteurs locaux s’approprient réellement le processus. Pour l’instant, les observateurs restent attentifs : les prochaines phases — Doha, respect des engagements, suivi rigoureux — seront décisives pour donner un avenir durable à cette paix.

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