Le ministre des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication a procédé, le mercredi 16 janvier 2024,  à une visite de ce qui reste des installations d’Africa n°1. Laurence Ndong a pu se rendre compte  du niveau de décripitude  de la radio panafricaine.

Le siège d’Africa N°1 à Libreville n’est plus que l’ombre de lui-même. Fermé et abandonné, le bâtiment, construit à coup de milliards de FCFA, est envahi par les hautes herbes et autres reptiles. Que dire de l’intérieur ? Tous les bureaux et autres studios sont sens dessus dessous. Quant à son personnel, ce dernier tire le diable par la queue, du moins, pour le personnel encore vivant. Car, du fait d’une situation sociale  désastreuse et  inhumaine, beaucoup  sont décédés.

Comment sortir ce média et son personnel de l’agonie ?

Au lendemain de sa prise de pouvoir, lors d’une rencontre avec la presse, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema n’avait pas caché son émotion face à l’agonie du Tam-tam de l’Afrique. Quatre mois après sa prise du pouvoir, le numéro 1 gabonais  a prévu une enveloppe de 387 millions de FCFA pour le rétablissement de la radio panafricaine. Une enveloppe inscrite dans la ligne budgétaire de la Loi des Finances 2024.

C’est donc dans le cadre du projet de relance de ce média que la ministre des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication a organisé, à  la suite de sa visite des installations,   une séance de travail avec les différents responsables des médias publics et les agents de la radio.  Réunion au cours de laquelle il a été décidé de la mise en place d’un groupe de travail qui aura pour mission de suivre la mise en œuvre d'un chronogramme afin de concrétiser le projet de relance des programmes dans un avenir proche, souligne  la cellule communication du ministère.