Koffi Olomidé sera sur la scène de l’ING Arena de Bruxelles le 6 septembre. Le roi de la rumba congolaise revient sur son retour attendu en Belgique et sur la complicité qu’il entretient avec Gims.

Après seize ans d’absence dans l’espace Schengen, Koffi Olomidé s’apprête à retrouver son public européen à l’ING Arena : « Quoi qu’il arrive, je serai l’homme le plus heureux. J’aurai peut-être les larmes aux yeux parce que je chanterai de nouveau devant ce public qui m’a attendu, qui a souffert pour moi. Je vais tout faire pour qu’il y ait un petit bout de mon cœur dans chaque morceau le 6 septembre. »

Légende vivante de la rumba congolaise, Koffi Olomidé a marqué l’industrie musicale avec une carrière jalonnée de succès. Le titre récemment sorti, « Poupiye », interprété avec sa femme Cindy le Coeur, reflète l’univers musical de l’artiste : des sonorités mêlant passion, qualité et excellence. « Tous les mélomanes, ceux qui aiment la qualité dans la musique, doivent être là », a-t-il lancé à son public.

Ambassadeur de la culture congolaise aux côtés de Gims

En 2022, Koffi Olomidé a été nommé ambassadeur culturel de la République démocratique du Congo, une distinction qui reste marquante pour lui : « C’était la reconnaissance de la nation pour ce que j’ai apporté. J’ai été le seul artiste africain à gagner quatre Koras dans la même soirée, un record jamais égalé. Le président Félix Tshisekedi a vu en moi un ambassadeur de la culture congolaise. »

L’artiste souligne qu’il n’est pas seul à représenter cette culture à l’international : « Il n’y a pas que moi. Il y a aussi Gims, qui m’appelle son papa. »

Koffi Olomidé développe ensuite sa relation particulière avec le chanteur : « J’aurais pu être son père, parce que son papa est un ami à moi, un aîné mais aussi un grand frère. Avec Gims, nous avons une complicité très forte. C’est un collègue que j’aime beaucoup, que je respecte. »

Un lien fort avec la Belgique

Le chanteur, originaire du Congo, insiste aussi sur le symbole de ce concert bruxellois : « On nous disait enfants que le Congo était un petit bout de la Belgique. Je suis heureux que mon retour sur scène, après quinze ans, se fasse ici. Je remercie les autorités belges, le bourgmestre Philippe Close, et le Centre culturel congolais de Bruxelles qui a œuvré pour que ce concert ait lieu. »